Un incendie est un cas de sinistre qui peut entraîner des dommages tant sur des biens mobiliers que sur la construction elle-même, se chiffrant à des montants très élevés.
1. Mettre en sécurité
Au-delà de l’aspect émotionnel du désastre, des mesures rapides doivent être prises pour ne pas engendrer de dégâts supplémentaires, ne pas mettre en danger les personnes ou éviter une dégradation supplémentaire des bâtiments et enfin, débuter la remise en état des lieux sinistrés.
La fragilisation du bâtiment suite à l’incendie nécessite des mesures immédiates. L’absence d’étanchéité peut être à l’origine de court-circuit ; il est essentiel de faire les vérifications du système électrique. Des bâches doivent être posées pour éviter les chutes de certaines zones de l’habitation : tuiles de la toiture…
2. Etablir une liste des dommages
A partir du moment où le sinistre a eu lieu, il faut avertir la compagnie d’assurances des dommages d’une manière minutieuse. Cela va déclencher le processus de dédommagement obligatoire pour pouvoir débuter la remise en état. Un expert de la compagnie se rendra sur les lieux du sinistre.
Il est conseillé de choisir un expert-conseil qui n’appartient pas à son assureur. Il entreprendra alors de véritables négociations pour une indemnisation plus confortable. Dès que la compagnie autorise la couverture du sinistre et en fixe le montant, l’assuré devra choisir un entrepreneur spécialisé dans les rénovations de bâtiments après incendie.
3. Choix de l’entrepreneur
L’entrepreneur dans le cas d’incendie, doit apporter une réelle expertise technique. En dehors des mesures urgentes comme couper l’électricité, fermer les espaces pour empêcher l’accès, l’étaiement, le contrôle de la sécurité des abords, différentes étapes alterneront. Il s’agit du nettoyage, de la décontamination, de la démolition, des déblais…
L’entrepreneur peut aussi assurer l’accompagnement administratif. Cela accélère toute la procédure d’indemnisation. Il s’adressera à l’urbanisme pour obtenir, le cas échéant, les autorisations de travaux. Pour ces raisons, seul un entrepreneur qualifié et certifié pourra prendre en charge efficacement l’ensemble de l’opération.
4. Utilité des premières mesures après la survenance du sinistre
Avant de procéder à la rénovation, la décontamination du bâtiment doit être faite pour neutraliser toute trace de substance chimique provoquée par la combustion. Εn effet, il faut éviter des réactions chimiques ultérieures. Le savoir-faire de l’entrepreneur est particulièrement important à ce niveau.
5. Evaluation des différents coûts
Au-delà des techniques utilisées, il doit évaluer différents facteurs avant de prendre une décision avec son client. Le coût de remise en état comparé à celui du remplacement de l’objet endommagé, à combien s’élève la perte de valeur… sont autant d’éléments qu’il prendra en compte. Le contrat d’assurance pour le sinistre incendie en déterminera la couverture.
6. Décontamination et nettoyage des surfaces
La suie qui recouvre les différents espaces est toxique et pour cette raison, sera enlevée par l’équipe de l’entrepreneur choisi. Après cette décontamination, les différentes zones touchées de l’immeuble comme les murs ou les plafonds envahis par la fumée également seront nettoyées.
Différentes techniques sont utilisées : vapeur, hydrogommage, sablage, cryogénie…
7. Approbation des travaux
Au-delà de l’approbation de l’assureur sur le montant de l’indemnité, le propriétaire du bien immobilier sinistré doit approuver les travaux de rénovation proposés par l’entrepreneur choisi.
8. Amélioration des performances énergétiques
La nécessité de remplacement suite au sinistre peut devenir l’occasion d’améliorer les performances de votre maison, appartement ou local professionnel sur le plan énergétique.
Cette décision peut aussi sous certaines conditions bénéficier d’une aide étatique ou d’une exonération fiscale.